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Le fil de 2019

2 janvier 2020: température de -10 degrés à l’ouverture des pistes de Vallouise. La boucle de l’Onde est ouverte, les trous sur la piste des Vigneaux ont été bouchés, la neige est rapide: youpee! 40km pour fêter cette belle journée sur le domaine!

Sur la boucle de l’Onde

31 décembre: du dénivelé à la Chalp, près d’Arvieux, avec près de 800 mètres pour une trentaine de kilomètres sur la piste noire Le Canal puis sur l’itinéraire partagé de la Blanche, un peu ‘roots’ pour le skating mais avec la carotte du refuge!

29 décembre: ma première visite ‘ever’ au domaine de Crévoux, pour y découvrir de très belles pistes en forêt, le plus souvent à l’ombre en cette saison. Le village de la Chalp reste lui longtemps au soleil. A réserver aux amateurs de dénivelé.

Le bout de la piste bleue, qui dénivelle elle aussi!

28 décembre: la tarte au citron meringuée du refuge Napoléon, sous le col d’Izoard, est toujours aussi bonne! Un lugeur pointé à 30km/h dans la descente. Route abondamment enneigée!

26 décembre: très belle journée sur le domaine de Serre Chevalier. Parking à Villeneuve et boucles jusqu’aux Guibertes, pistes très bien damées, neige excellente, piste noire aux courtes mais raides montées.

L’Aiguillette du Lauzet, au fond au centre, domine les pistes de la vallée

25 décembre: on boucle la boucle avec le retour sur les pistes de ski de fond des Hautes Alpes. Beaucoup plus de neige a priori que l’an passé mais beaucoup d’eau (et 5 jours de pluie!) et des températures douces qui font qu’une partie de certains domaines de la région est fermée. Pas grave quand on se promène, quand on répond au téléphone sur les pistes ou quand on passe son temps en chaise longue, plus embêtant quand on veut enchaîner les kilomètres sans tourner en rond pendant deux ou trois heures.

De la neige à Vallouise

20 décembre: en France, de retour du Pissis, une région magnifique de couleurs, de lagunes et de flamants roses. Personne sur la montagne, très loin des foules de l’Aconcagua et de l’Ojos del Salados! Pas un nuage mais beaucoup de vent sur les sommets d’acclimatation près du campement plus fréquenté de Las Grutas, une escapade à la laguna Santa Rosa du Chili… Que du bonheur! Détails et photos

Reflet du Pissis (au centre, enneigé) dans la lagune Negra
La lagua Santa Rosa, à la frontière chilienne
La laguna Verde chilienne
L’Incahuasi (6638m) domine une lagune et ses flamants roses
Flamants roses!
Vigogne!

13 décembre: aux dernières nouvelles, Marion est redescendue du Pissis (6800m), sommet atteint dans des conditions idéales de vent et de température. Elle a trouvé moyen de faire aussi le plein de photos qu’elle partagera avec nous dans les jours à venir. [Mise à jour par Yves]

1er décembre: à Santiago du Chili, de retour des Iles Falklands avec près de 30000 photos dans la besace. Magnifique voyage, grand bol de nature, faune active! Je vole aujourd’hui sur Mendoza, en Argentine, pour l’ascension du Pissis, 6800m, sur les deux prochaines semaines. Photos à venir

15 novembre: l’Aconcagua (6959m) nous a salués peu avant l’arrivée de notre vol sur Santiago du Chili. Cela rappelle des souvenirs

Demain, envol pour les Malouines, avec là aussi beaucoup d’images en tête. L’occasion cette fois de découvrir de nouvelles îles et de retrouver les manchots, ces animaux si vivants et amusants, pour de nombreuses séances photos!

9 novembre: je profite d’une belle journée pour aller se dégourdir les jambes sur le circuit des 25 bosses à Fontainebleau (17km, 840m de dénivelé positif). Le circuit a été re-balisé avec plus de marques rouges (mais pas encore assez!) et un parcours modifié par endroits du fait de l’érosion. Il y avait beaucoup de randonneurs ce jour là, ainsi que des cueilleurs de champignons aux paniers bien garnis!

Crédit photo Yves Roumazeilles

20 octobre: arrivée à Paris après un joli trek de retour sous un grand soleil à travers les vallées du bas Dolpo. Article et photos de l’expédition

Camp de base (4950m); le sommet est au fond et nos tentes sont à droite
Vue sur le Churen Himal West (7371m) depuis le camp 2 (6200m)
Summit day
Coucher de soleil au camp de base

9 octobre : Marion au sommet du Putha Hiunchuli (7246m), ce matin et déjà de retour au camp de base ! Toute l’équipe est arrivée au sommet, apparemment sous le soleil (mais avec beaucoup de vent). [Mise à jour par Yves]

7 octobre : l’optimisme semble de mise au Putha Hiunchuli, avec le sommet en vue pour mercredi si tout continue à bien se dérouler. La mousson un peu traînarde a apporté encore un peu de précipitations en altitude et il faudra sans doute progresser dans une neige un peu profonde. Marion, ses collègues et les sherpas sont prêts à se rendre au camp 2 dès demain matin. Ensuite, direction le sommet (7246m) ! [Mise à jour par Yves]

En approchant le camp 2 du Putha Hiunchuli (photo Karma Rita Sherpa / IMG)
Putha Hiunchuli, camp 2 (photo Karma Rita Sherpa / IMG)

3 octobre : au Putha Hiunchuli, le temps est maintenant beau et toute l’équipe a grimpé énergiquement pour dormir hier soir au camp 1 à 5450m. Il est prévu de monter aujourd’hui visiter le camp 2 (à 6200m) qui a juste été installé par les sherpas. [Mise à jour par Yves]

26 septembre : Marion est arrivée au camp de base du Putha Hiunchuli (4920m). Un tout petit peu de pluie (ou de nuages), mais ciel clair. Deux jours de repos, puis le sérieux commence avec la cérémonie de Puja, les premiers portages au camp 1, etc. [Mise à jour par Yves]

24 septembre : Pour le moment, tout se passe bien et l’équipe progresse à bon rythme. Arrivée à Kagkot (3200m), Marion et ses compagnons continuent leur acclimatation (avec une incursion à 3700m hier) et les mules vont les accompagner jusqu’au camp de base. [Mise à jour par Yves]

19 septembre : Météo très difficile annoncée. Pour le moment, grosses chutes de neige sur le massif voisin du Dhaulagiri. La mousson bat clairement son plein. [Mise à jour par Yves]

16 septembre : arrivée à Katmandou (Népal) avec pour objectif l’ascension du Putha Hiunchuli (7246 mètres) ou Dhaulagiri VII, sur les cinq prochaines semaines. Croisez les doigts pour que la météo soit avec nous!

Sherpas arrivant au camp 2. Crédit photo: IMG

31 août : waouh, quelle course! Un temps magnifique, des pistes bien damées, la championne olympique en titre en leader et une superbe ambiance pour cette 25ème édition de la Merino Muster; des bénévoles déguisés aux ravitaillements, du ski tranquille au vu du faible nombre de participants… le bonheur! A la clé, un de mes meilleurs temps sur la distance… Détails et photos

29 août : il neige à Snow Farm et on peut prendre un peu de repos après deux magnifiques journées sous le soleil à la découverte de nouvelles pistes! Les prévisions sont bonnes pour la course, on est motivés!

26 août : arrivée à Wanaka, en Nouvelle Zélande, pour la Merino Muster, étape néo-zélandaise du circuit de ski de fond Worldloppet. Un nouveau marathon au programme!

24 août : grand beau et grand vent pour la course, 50km/h en pointe dans les secteurs les plus exposés. C’est chouette quand on l’a de dos, moins quand il est de face… Neige rapide sur la première boucle, beaucoup plus lente sur la seconde (pour le peloton, du moins, les premiers étant déjà arrivés voire douchés…). Avis partagé par beaucoup à la fin de la course: the wind was brutal… La Française Iris Pessey a gagné la course féminine et devancé une armada australienne, cocorico, bravo à elle! Détails et photos

22 août : après deux jours de brouillard, vent fort, neige et pluie, on peut remettre le nez dehors. Mais si le soleil est revenu, le vent est toujours là: 50km/h, ça pique les joues et ça empêche d’avancer dans les descentes! Il y a nettement plus de monde sur les pistes, les collants moulants et combinaisons nationales sont de sortie (Australie, Canada, Chine…) et vous enrhument en doublant! Bon, OK, je laisse donc les skis aux jeunes de l’équipe locale pour y mettre un fartage top performance en vue de la course, avec le high fluor et la poudre accélératrice qui va bien. Avec ça, les skis devraient avancer tout seuls (sic)

Les officiels démarrent le marquage de la course,
ici avant le passage du barrage que la course empruntera quatre fois
On prépare l’arrivée des skieurs. Melbourne n’est qu’à cinq heures de route!

19 août : il neige. Jour de repos après 50km en deux jours qui m’ont permis de repérer les pistes de la course mais ont apporté leur lot de courbatures, y compris dans les doigts d’une main! Je n’ai plus 20 ans… et surtout pas d’entraînement de ski de fond depuis quatre mois.
Ce sera le dossard 219, au milieu d’un peloton quasi exclusivement australien. Même si le dossard 1 est porté par une Française, Iris Pessey, monitrice à Falls Creek et qui a l’air en top forme! Go Iris!

16 août : je suis arrivée à pied d’oeuvre à Falls Creek pour la première de deux étapes australes du circuit de courses de ski de fond de la Worldloppet (Australie puis Nouvelle Zélande). Ca fait bizarre de se retrouver en plein mois d’août les pieds dans la neige avec des skieurs partout autour! Au menu de la semaine d’avant course, retrouver des sensations sur les skis, qui plus est des skis de location… Le dernier jour de ski remonte au mois d’avril en Finlande…

11 août : passage éclair dans les Hautes Alpes avec une visite à l’Aiguille Rouge, dans la vallée de Névache. Joli sommet de randonnée avec une belle vue sur le massif des Ecrins.

9 août : je reviens de Colombie, enchantée par la merveilleuse nature et les ascensions des trois volcans dont le Tolima à 5215 mètres d’altitude.
Détails et photos

Peu avant le sommet du Tolima
Des lobelias à perte de vue
Les palmiers colombiens peuvent atteindre 40 mètres de haut
Des jeeps colorées sont utilisées dans les plantations de café

27 juillet : après une pause photo en Zambie, départ pour la Colombie et l’ascension de deux volcans andins. Altitude max prévue 5215 mètres.

Jolie rencontre près de la rivière Luangwa

7 juillet: que la montagne est belle! Les rando-courses sont une bonne solution pour parcourir les vallées, les crêtes et varier les paysages. Même après 40 ans de crapahut dans les Hautes Alpes, je m’émerveille encore de la beauté de certains sites, d’autant plus que la fréquentation est encore limitée en ce début juillet. Un vrai bonheur!

Lac de l’Ascension
Le Mont Thabor depuis le haut de la station de Montgenevre
Les crêtes au-dessus de Montgenevre, une invitation au voyage!
Depuis la Blanche, magnifique vue sur le massif des Ecrins,
en particulier le mont Pelvoux (3948m)
Mes copines étaient là: je les adore!
En début d’été, on trouve des tapis de petites fleurs aux couleurs vives

30 juin : retour à la montagne avec la traversée de la Barre des Ecrins (Hautes Alpes, 4102m) par l’arête NE. Glace et terrain mixte pour accéder à l’arête. Il y avait du monde en montagne pour profiter du grand beau temps!

La Barre des Ecrins, point culminant de l’Oisans. L’itinéraire monte droit au milieu de la face puis oblique à gauche et monte sur l’arête, pour la suivre sur son fil jusqu’à la brèche Lory (avant le dôme des Ecrins, à droite sur la photo).
Les candidats au dôme des Ecrins (la pointe en neige) seront rentrés avant nous!
Longueurs en glace et mixte pour atteindre l’arête
Vue plongeante, à l’aube

23 juin : retour de randonnées très mouillées sur les sommets bulgares. Orages précoces et fréquents et pluies diluviennes ont été au programme, nous contraignant à tronquer les étapes sur les crêtes les plus hautes. La fin du séjour au sud du pays a été plus clémente. Détails et photos

Ambiance pieds dans l’eau, même quand il ne pleut pas (encore)
Le costume traditionnel bulgare
Notre seule matinée vraiment ensoleillée, avant l’arrivée des orages
Ça ressemble quand même pas mal à chez nous
Le monastère de Rila

9 juin : retour d’une semaine de randonnée à Madère. Au programme: nature XXL, brouillard et bruine sur les crêtes, levadas et tunnels, marches d’escalier… Détails et photos

25 mai : retour du Mustang, région reculée et peu fréquentée où règnent le minéral, le vent et la poussière. Villages tibétains et style de vie quasi-moyenâgeux , habitations troglodytes, innombrables manifestations du bouddhisme, troupeaux de chèvres pashmina, vues sur le Daulaghiri (8167 mètres)… Un voyage hors du temps! Détails et photos

5 mai : envol pour le Népal et un trekking au Mustang, une vallée reculée proche de la frontière avec le Tibet.

2 mai : participation confidentielle mais au niveau très relevé pour cette course skating Worldloppet, totalement improbable dans le village d’Isafjordur par 66 degrés nord. Grand vent, température de zéro degrés hors windchill, ciel plombé noir, jour blanc pour la visibilité, piste glacée et défoncée par les ornières des skieurs de la veille. Au global, ce n’était pas du grand ski et pas une partie de plaisir! Merci aux organisateurs de s’être démenés pour faire une piste en cette année de manque de neige. Détails et photos

30 avril : envol pour l’Islande et la course de ski de fond à Isafjordur, la dernière de la saison d’hiver en hémisphère nord.

24 avril: pour ceux qui recherchent un nouveau défi, pourquoi pas gravir le point culminant de chaque pays (193 selon l’ONU)? Avant de s’enthousiasmer, l’article (en anglais) de Explorersweb nous rappelle que la liste inclut l’Everest (8848m, Népal), le K2 (8611m, Pakistan) et le Kangchenjunga (Inde, 8586m), c’est-à-dire les trois sommets les plus hauts sur Terre, ainsi que certaines destinations politiquement difficiles (Syrie, Corée du Nord…) et/ou compliquées d’accès (Vatican)…

11 avril : le domaine de Saariselka propose des paysages variés avec notamment des ascensions de collines dégarnies, presque lunaires! Le ski de fond est roi ici, les pistes fréquentées même s’il suffit de prendre un peu d’altitude pour être plus au calme. J’ai bénéficié d’une neige idéale grâce à des températures redevenues négatives toute la journée. La conclusion idéale de ce voyage au nord de la Finlande, royaume des longues balades à ski de fond. Retour demain en France

7 avril : magnifique région de Pyhä / Luosto, plus vallonnée que Ruka, sans motoneiges et sans lignes électriques de haute tension. Après avoir profité à plein du domaine de ski de fond, qui contourne les lacs gelés et emprunte des forêts de conifères ou de bouleaux, je monte 200km plus au nord pour découvrir un nouveau site.

Magnifiques arbres au tronc rouge

4 avril : il neige à Pyha. Après une sortie plus courte que d’habitude, je surfe sur Internet et découvre un nouvel exploit de X. Thévenard, triple vainqueur de l’Ultra Trail du Mont-Blanc, cette fois à ski de fond: la Grande Traversée du Jura en aller-retour soit près de 380km en moins de 24 heures (donc une moyenne de plus de 15km/h)…. Waouh…

2 avril : avant de filer plus au nord, nous avons passé une belle semaine sur le site de Kuusamo / Ruka à écumer les itinéraires de ski de fond disponibles avec quelques jolies randonnées à pied pour découvrir différents paysages de forêts et lacs gelés, sans oublier la faune locale. Cure de myrtilles sous toutes ses formes: fruits frais, yaourt, soupe: un régal!

Le Siberian jay (mésangeai imitateur)
Lièvre arctique (crédit photo Yves Roumazeilles)

25 mars : envol pour le nord de la Finlande, où l’hiver est toujours bien installé (neige et températures négatives toute la journée). Les skis trépignent pour reprendre du service!

24 mars : sortie de l’article du New York times sur le marathon du lac Baïkal. Texte et photos valent qu’on y jette un coup d’oeil !

23 et 24 mars : sorties trail au col de la Pousterle et au col d’Izoard, encore bien enneigés même si les premiers signes du printemps sont bien là! La tarte au citron meringuée est également au rendez-vous!

Le secteur des Têtes à la Pousterle, encore bien enneigé
Crocus, annonciateur du printemps
La célèbre tarte au citron meringuée du refuge Napoléon, 1km sous le col d’Izoard
(qui finit sa saison d’hiver le 31 mars)

12 mars : coup d’arrêt. Petite entorse à l’avant-pied suite à une tentative de vol plané dans l’escalier à la maison. Exit la worldloppet de 54km en Norvège. Il faut attendre le prochain départ en Finlande, le 25 mars, pour trois semaines de découverte des spots finlandais de ski de fond. Grhhhhh….

10 mars : c’est le jour du ski marathon de l’Engadine, la vallée de Saint Moritz. 13500 skieurs au départ, inutile de dire que c’est compliqué de faire et garder sa place sur la piste: on se croirait dans le RER parisien aux heures de pointe! Course extrêmement roulante (dénivelée net négatif) et vent dans le dos pour un record personnel à la clé sur les 42km! Et au passage un salut à la Bernina (4049m), le sommet local et un des plus beaux paysages des Alpes!
Plus de détails et les photos.

La Bernina et le Piz Palù
La foule (et la folie?) au départ de la course (photo : organisation)

2 mars : incroyable aventure que cette course sur le lac Baïkal gelé pour ses 126 coureurs! Du transport en hovercraft aux sourire des bénévoles aux ravitaillements, de la neige compacte aux conditions météo relativement clémentes, tout était réuni pour profiter à fond de cette édition. Semi-marathon sans encombre, le chrono n’a aucune importance, seul compte le plaisir d’évoluer dans cet environnement si particulier !
Détails et photos.

Fin février : arrivée en Sibérie, à Irkoutsk puis au bord du lac Baïkal pour courir un semi-marathon sur le lac gelé. J’ai rencontré plusieurs autres coureurs d’origines aussi variées que Hong Kong, Taïwan, les Etats-Unis, le UK, l’Australie, l’Italie et bien sûr pas mal de Russes. Il fait beau et nous allons échapper au grand froid qui a sévi pendant trois mois cet hiver avec des pointes à -35 voire -38°C hors effet du vent! Je ne m’en plaindrai pas… Les premiers pas sur la glace du Baïkal ont été magiques, on peut voir des formes de glace en profondeur et un abysse noir, brrhh… Sans compter les détonations qui retentissent périodiquement: la glace vit, travaille et craque. Heureusement, on nous assure qu’il y a près d’un mètre d’épaisseur sous nos pieds.

24 février : temps couvert, température légèrement positive et pas mal de vent pour la course de ski de fond Finlandia Hiihto, à Lahti au sud de la Finlande. Un site nordique magnifique dominé par trois tremplins de saut a ski. Une affluence surtout finlandaise et bien plus importante que sur mes premières compétitions: plus de 1200 skieurs pour le 50 kilomètres! Un faible dénivelé, des skis merveilleusement fartés et une neige globalement assez compacte et dure ont permis de faire un bon chrono (4h10), même si le classement au scratch pâtit de l’omniprésence masculine (85% des partants). Où étaient les Finlandaises ?
Plus de détails.

22 février : dans la perspective du déplacement au lac Baïkal tout début mars, en termes de timing et pour ne pas faire un (trop) grand écart en termes de décalage horaire, il valait mieux rentrer en Europe que d’enchaîner avec l’American Birkebeiner, la course de ski de fond du circuit Worldloppet aux Etats-Unis, dans le Wisconsin. Je me suis donc rendue à Lahti dans le sud de la Finlande pour la Finlandia Hiihto, qui se court le même jour que la compétition américaine. C’est par contre un swing des températures: -15 au Canada, +15 en France, -10 à -12 à Lahti. Cette région a reçu beaucoup de pluie en janvier et même la semaine passée. La neige est d’ailleurs glacée là où la dameuse n’est pas passée récemment. Parce qu’en cette veille de compétition, la dameuse se concentre sur les tracés des courses et néglige une bonne partie des 200km de pistes de la région… Un réchauffement des températures est prévu pour les deux jours de course, c’est plus agréable pour les doigts et plus facile pour les pipettes mais on verra ce que ça va donner pour la neige…

17 février: beau temps mais froid (ressenti -21) pour la course de la Gatineau Loppet, dans le parc de la Gatineau, qui offre de très larges possibilités d’itinéraires de ski de fond. Toute une équipe de volontaires souriants mobilisée pour accueillir une armada canadienne et une poignée d’étrangers. La neige, froide, est au rendez-vous. Bonne ambiance et joli parcours pour la course de 27km. Egalement au menu de réjouissance pour les intéressés : de la raquette et du fat bike !
Plus de détails

Mi-février : tempête de neige à Ottawa pour accueillir les visiteurs, vols annulés, taxis en berne (il neige et il faut transporter des skis…): bienvenue au Canada en hiver ! Les conditions devraient se normaliser rapidement, j’ai hâte d’aller glisser sur les skis !

Après la tempête, il y a du boulot pour déneiger…
Pas facile de profiter du balcon en hiver… d’ailleurs la température n’y incite pas vraiment!

10 février : la course de 48km de la Transjurassienne (ski de fond) est annulée en raison des mauvaises conditions météo (pluie, neige, rafales de vent attenues à 100km/h). L’an dernier, les conditions avaient déjà été exécrables (2 degrés et pluie continue) mais au moins il n’y avait pas de vent et toutes les courses avaient pu se courir… Pas beaucoup de plaisir pour autant…

Début février: nous rentrons enchantés de notre voyage japonais, ayant parcouru l’est de l’île d’Hokkaido en multiples sens. Par une météo relativement clémente (entre deux alertes tempête et neige), avec des températures douces pour l’endroit (entre -11 et zéro degrés), nous avons profité des grues japonaises, mitraillé les pygargues empereur et à tête blanche, veillé dans la nuit pour immortaliser le grand-duc de Blakiston et tiré le portrait de cerfs et de renards roux. Sans oublier les singes des neiges près de Nagano! Le tout en découvrant la gentillesse et la qualité de service des japonais. Un vrai beau voyage. Article détaillé et album photos

3 février 2019 : worldloppet acte 2 avec le Marathon International de Sapporo. 510 skieurs sur la distance de 50km, une météo idéale bien que totalement improbable dans cette région où il neige quasiment tous les jours en hiver. Ce fut long, très long: j’ai sans doute payé mes deux semaines à photographier les bestioles japonaises, sans activité physique. Clairement en dehors de la zone de confort… Plus de détails

22 janvier 2019 : envol pour le Japon! Le sac pour l’Autriche a été défait, le sac pour le Japon constitué, les skis restent dans leur fourreau pour repartir en soute! Pour un avant-goût du voyage, n’hésitez pas à visiter le site du photographe animalier Vincent Munier ; il a probablement contribué à nous donner envie d’explorer l’île d’Hokkaido en hiver.

20 janvier 2019 : Dolomitenlauf, 42km de ski de fond à travers la forêt. Mais de quoi vais-je me souvenir le plus? De la course, ou de la panne de voiture une demi-heure avant le départ, suite à une bévue de Sixt qui n’a pas réalisé que le diesel italien n’a pas de dégivrant et gèle dans les vallées alpines, rendant le véhicule inutilisable? Gros stress, j’ai laissé la voiture dans le bas côté, ai couru au départ et ai été skier, avant de commencer un parcours de combattant avec Sixt et son assistance pour rallier l’aéroport à temps pour voler sur Paris. Huit heures seront nécessaires (trains et taxis) au lieu de 3 en voiture. Parce que ce n’est pas le tout, mais demain on part au Japon… Le résultat de la course restera anecdotique (3h44), puisque je vérifiais à chaque boucle du parcours que je voyais encore la voiture, heureusement pas encore enlevée par la police et toujours intacte malgré un certain trafic… Le lien vers le récit de la course

Mi-janvier 2019 : en route vers Obertilliach, petit village du Tyrol au sud de l’Autriche, pour la première course de ski de fond de l’année

Ce n’est pas la première course 2019 du calendrier des courses Worldloppet. Il y a eu la Chine le 4 janvier, qui ne proposait que des courses en style classique (le pas est dit ‘alternatif’, le skieur suit les rails tracés sur la piste en avançant un ski après l’autre et en poussant sur les bras). Je suis en style libre, ou ‘skating’ (pas de patineur, utilisant une plus grande largeur de piste), donc pas de course chinoise pour moi… Direction le Tyrol!

Première quinzaine de janvier 2019 : toujours dans les Hautes Alpes….

Je devais suivre un stage ‘grandes courses’ dans le Jura. Mais voilà, il n’y avait pas de neige. Dans l’optique de la préparation de la première course de ski de fond de 2019, à Obertilliach en Autriche, mieux valait rester là où il en reste un peu : dans le nord des Hautes Alpes !

En l’absence totale de précipitations depuis plus de trois semaines, avec un vent fort et omniprésent, il faut jouer de tactique pour éviter les pistes couvertes de branches / brindilles / feuilles et mousses, ou encore les pistes glacées. Les sites nordiques vous renseignent par téléphone sur les conditions et notamment sur le damage, qui permet grâce au froid renforcé ces derniers jours de conserver une bonne neige. Certains disposent de neige artificielle et peuvent ainsi bien améliorer l’ordinaire !

Le soleil sur les montagnes des Ecrins

Décembre 2018 : entrainement de skating à Pelvoux dans les Hautes Alpes.

La neige est tombée en belle quantité avant les vacances scolaires mais la pluie est venue juste après et a fait fondre une bonne partie du manteau neigeux. Le froid nocturne a permis dans certaines zones protégées du vent ou plus en altitude de conserver des conditions très correctes pour le ski de fond. Hélas, le 30 décembre, une chaleur inhabituelle (plus de 15 degrés à l’ombre à 10h du matin) et le vent soufflant en rafales ont transformé les pistes en champs de bataille. A Vallouise, dans les zones exposées, les conditions sont ‘béton’ voire ‘glace’ avec des branches / brindilles / feuilles / mousses jonchant le sol, ce qui n’est pas bien propice. Le vent a encore soufflé fort le 2 janvier. Pas de précipitations en vue sur l’horizon de prévisions de Météo France. Aïe, aïe, aïe…

Le vent souffle sur la Blanche, à  3000 mètres d’altitude
Ombres et lumières d’un fin de journée ventée

Un endroit préservé : la route du col d’Izoard et le domaine de Cervières, certes plus hauts en altitude. L’affluence, prodigieuse, montre que cela se sait. Tout le monde n’est certes pas attiré par le ski de fond, certains le sont davantage par les tartes sucrées du refuge Napoléon, 1km sous le col, dont la tarte au citron meringuée avec une meringue de plusieurs centimètres… Avis aux amateurs, certains lugeurs intrépides ont été flashés à plus de 35km/h dans la descente du col !

La célèbre tarte au citron meringuée du refuge Napoléon


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6 commentaires sur “Le fil de 2019”

  1. Merci pour ces merveilleuses images. J’avais aussi noté qu’en Italie la fourrière intervient parfois plus vite que son ‘ombre’.
    Bon courage Stephanie

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