Vol sur Seattle. Survol du Groenland sans rien voir : c’est tout couvert. Puis la terre de Baffin, et le nord du Canada, sous la neige / la glace; le pilote indique que nous allons jusqu’au 72ème degré de latitude Nord, il en manque quelques-uns encore pour le pôle. Beaucoup de montagnes enneigées à l’approche de Vancouver. A Seattle, la douane est passée comme une lettre à la poste.
Vol de trois heures quinze minutes sur Anchorage. A l’arrivée, des montagnes enneigées à perte de vue et le reflet du soleil sur la mer… c’est donc le paradis, ici ? Il fait frais et il faut remettre une polaire. Le décalage horaire (10 heures) est conséquent : je vais vite dormir. Très peu d’heures d’obscurité la nuit : les locaux ne doivent pas dépenser beaucoup d’électricité en été.
Réveil vers 7h, après quand même quelques interruptions de sommeil pendant la nuit : pas mal puisque cela correspond à 17 heures à Paris. Il a gelé ce matin sur Anchorage. La neige, sur les montagnes alentour, n’est pas loin: elle était présente dans la ville il y a une semaine à peine. Aidan, guide pour American Alpine Institute, vient vérifier mon matériel. Tout lui convient à l’exception des surbottes, qu’il estime insuffisantes, et des bouteilles thermos qu’il juge trop lourdes. Nous allons acheter des bouteilles en plastique qu’il faut ensuite mettre dans des housses isolantes.
Je passe l’après-midi au zoo. Les principaux animaux qui vivent en Arctique y sont représentés. Quelques yacks sont également là ( !) ainsi que des alpagas et des tigres ( ?)… La star du zoo est incontestablement l’ours polaire ; les autres ours, bruns et noirs, sont également présents. Les trois espèces sont bien fainéantes, faisant la sieste, au grand dam des enfants. Il paraît qu’il n’est pas si rare de voir un ours aux abords voire dans les rues même d’Anchorage. Euh…
Dans la série des inédits du zoo abritant les animaux d’Arctique: l’alpaga. Des idées pour revoir votre look…
La chouette blanche d’Arctique: un camouflage efficace!
Dans la série des inédits du zoo abritant les animaux d’Arctique (bis): le dindon… Au plumage blanc, certes…
Le célèbre, rarissime et élégant léopard des neiges
Le lynx (notez les « plumeaux » noirs sur chacune des oreilles)
Le mouflon de Dall
L’ours brun en pleine action…
Et voilà la star… bien malgré elle? L’ours ne fait pas honneur à ce statut en restant vautré sur le rocher..
Ne daignant même pas ouvrir un œil…
…sauf pour vérifier qu’il peut le refermer sitôt après…
Dîner au restaurant Moose’s Tooth, du nom de la montagne. L’établissement appartient à des grimpeurs, évidemment, et est un des lieux branchés d’Anchorage. Attente garantie à partir de 5 heures de l’après-midi.
Merci pour votre message!
il ne fallait pas trop souhaiter bon vent… on n’en a pas eu trop sur les premiers projets en Alaska mais il a amené du mauvais temps plus qu’il n’en fallait (beaucoup trop, en clair). C’est
vraiment compliqué de grimper en Alaska, je crois que je vais plutôt aller voir les ours pour trouver des copains à Frison!
L’article et les premières photos (enfin, celles qui n’étaient pas dans l’appareil photo qui s’est crashé dans une goulotte depuis le dernier relais) bientôt en ligne…!
Bonjour Marion
Ce petit mot pour te souhaiter bon vent (c’est une image !) en direction des monts Huntington, Russell et autres MacKinley. Il ne faut pas oublier ta petite laine, tu en auras besoin.
Nous avons passé un bon moment, hier soir, sur tes photographies de l’ascension du Cholatse. Bravo pour les photographies, mais surtout bravo pour ce que tu as fait. Quand tu nous disais que
c’était une ascension parmi les plus engagés que tu n’avais jamais faite, tu ne mentais pas.
Si tu rencontres des copains de Frison, blancs ou bruns, surtout tu passes ton chemin et tu les ignores superbement.
Amitiés,
Juliana et Jean-Paul
C’est super ; on continue à rêver :), merci pour ce partage extraordinaire.
Je me suis permise de donner l’adresse de ton blog à quelques personnes que tu as rencontrées samedi soir à la maison.
Bises de nous quatre.
Un Alpaga en Alaska, je n’aurais pas imaginé. Good luck, (ou bien « suerte » pour l’Alpaga déraciné) et pas trop de froid !!!!!!!
Coucou Marion,
C’est toujours très agréable de te lire, on voyage avec toi et tes rêves, alors bonne ascension et prudence! Gros bisous