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Marion Jonchères

Baruntse (Népal, 7129m, octobre 2004)

Les premiers jours de marche au-dessus de Lukla vers le Mera-La se déroulent dans une queue de mousson, sous une pluie intermittente, les nuages et le brouillard. Je subis une sévère infection intestinale qui me laissent vidée, sans forces, couvrant les étapes à une allure d’escargot et les terminant à quatre pattes en hypoglycémie.Lire la suite »Baruntse (Népal, 7129m, octobre 2004)

Pumori (Népal, 7161m, mars 2004)

L’Everest, toit du monde, dont je connais la face Nord, côté tibétain, pour l’avoir admirée en 1994 depuis le monastère de Rongbuck. L’Everest, dont je connais le versant népalais par cœur pour avoir lu tant de livres et passé tant de temps sur les cartes géographiques : c’est par là que sont montés les premiers « summiters » en 1953, c’est également le cadre de la voie normale empruntée par la plus grande partie des expéditions commerciales ces dernières années. Icefall, Combe Ouest, Face du Lhotse, Col Sud, Sommet Sud, Ressaut Hillary… autant de passages mythiques. L’Everest népalais, c’est aussi l’arête ouest, objectif finalement non atteint de l’expédition française de 1984 mais pendant laquelle ma sœur est montée au Lho La (6006 mètres) et mon beau-frère y a pédalé sur un VTT !Lire la suite »Pumori (Népal, 7161m, mars 2004)

Frendo (août 2010)

Le samedi matin, je prenais le train de Paris pour Saint Gervais puis l’arête Grüter aux Pélerins avec Rémy. Faute de chaussons et quelques heures plus tard, l’affaire s’est finalement portée sur le Frendo avec Jean et deux piolets. Voilà qui devait mieux me convenir, a priori, et me donnait l’occasion de revenir au refuge du Plan de l’Aiguille dont les gardiens ont l’art de cuisiner un dîner sans gluten, avec notamment des desserts qui rendent jaloux les non intolérants : merci aux gardiens !Lire la suite »Frendo (août 2010)

Innominata (juillet 2010)

Gérard en parlait à la belle époque, il y a quinze ans… Voie pas en conditions, météo pas bonne ou condition physique insuffisante… J’avais fini par oublier ce projet quand la frustration d’un printemps 2010 pourri le fait ressortir des valises. Après un hiver bien fourni en neige, Jean pensait trouver d’autres conditions que celles de ce week-end du 14 juillet 2010. La voie s’est révélée extrêmement sèche.Lire la suite »Innominata (juillet 2010)